jeudi 3 juillet 2014

Les ToToNéristes se cachent-ils pour pleurer ?

L'homme qui pleurait à l'oreille des cheveux de David Luiz
"Je suis un homme qui pleure" déclarait Thiago Silva, le central sensible du Brésil, avant son match contre le Chili. Il a fallu l'éponger pour le sortir du terrain. Alors on peut se moquer mais finalement, voilà un homme sincère, qui a l'idée corporate de faire son burn-out évangélisto-professionnel en équipe nationale. 
Mais le ToToNériste a-t-il le droit de pleurer ? François, avant dernier et malchanceux, a-t-il versé une larme depuis le début de la compétition ? L'a-t-il fait en secret ou s'est-il confié à l'un d'entre vous ? Olivier a-t-il posé ses yeux humides sur l'épaule de sa Wag après l'affaire du bœuf braisé piégé à la manière d'un vestiaire à l'ammoniac ? Nima s'est-il effondré quand Collina lui a gentiment souhaité un bon anniversaire, révélant à tous qu'il était en âge de jubilé ? Fred a-t-il pensé à se jeter dans la fosse de son jardin le soir où la rumeur de l'empoisonnement arbitral a éclaté ? Et Collina, depuis quand cachait-il son goût pour la moumoute façon fétu de paille. S'est-il laissé aller après les révélations sur sa double vie ? Comment Philippe, ce citoyen du monde, a-t-il digéré l'élimination de ses équipes : Italie, USA, Algérie... A-t-il eu son bac ? A-t-il eu la faiblesse de se confier à Catherine, sa wag et rivale ? JeanSeb et Sylvain pataugent-ils encore dans leurs pleurs depuis qu'ils ont appris que leur équipe pourrait jouer au Stade Vélodrome Orange. 
Les roses de DavNath sont-elles décongelées ?
Les Bleus sont éliminés, Olivier et David ne se cachent pas

A J-1 d'un France-Allemagne qui sonne comme un ballon sur des poteaux carrés, alors que Scolari appelle aux chevet de ses madeleines de joueurs Brandao (la psy, pas le délinquant sexuel), devrons-nous faire intervenir le soigneur Schumacher (le gardien, pas le skieur) ?
Pour seule réponse, cet échange de gazouillis (Petit Larousse 2013 : Tweet) hautement philosophique. Assez violent de vérité et de lucidité. Comme un "Ta gueule, l'ancien !" de Willy Sagnol (à Desailly). Rihanna à Benzema : - "@Benzema I feel your pain right now!" ("je sens ta baguette en ce moment") après une occasion ratée par l'attaquant. Celui-ci, douché et vainqueur, réplique :  - "@rihanna No pain no gain" (Pas de baguette, pas de gaine"). 
Sachez que si vous vous sentez comme la malléole d'Onazi, le nigérian de la Lazio, sous les crampons de Matuidi, vous pourrez toujours vous confier ici (et rire des scores de Jacob, François et Jérôme, de Philippe en caleçon, du prépuce d'Olivier ou de la perruque de Collina). 

PS : Collina, l'association #Rihanna #Benzema #baguette devrait faire mouche worldwide. Avec l'histoire de la #partouze #interraciale, le BossisFootballClub va exploser. A nous les Internets !